A fond les ballons !

En ces heures prin­cières, nous dif­fu­sons l’hymne des royaumes in­ter­sti­tiels d’Elgaland~Vargaland in­ter­pré­té avec des bal­lons gon­flables ! Un en­re­gis­tre­ment réa­li­sé à la mé­dia­thèque de Château-Gontier en 2015 dans le cadre de Vide-Poches, ex­po­si­tion in­té­grée à la ma­ni­fes­ta­tion L’Art est la chose or­ga­ni­sée par Hu­laut & Clarke.
Mo­nar­chie ex­tra­va­gante fon­dée par les ar­tistes sué­dois Leif Elg­gren et Carl-Michael von Hauss­wolff, Elgaland~Vargaland s’étend géo­gra­phi­que­ment entre toutes les fron­tières ter­restres et ma­rines, mais aus­si men­tales, sur In­ter­net, etc. Sous l’apparente bouf­fon­ne­rie du pro­jet, se cache une pro­po­si­tion ar­tis­tique hu­ma­niste contre toutes les formes de ser­vi­tude, de contrôle et de li­mi­ta­tion des droits et des li­ber­tés des individus.

Titre : There is a ball for eve­ry king
Au­teur : Ano­nyme
Date : 18 juillet 2015
Du­rée : 1′44″
Pro­duc­tion : Édi­tions Cactus
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Le son au carré

Au­teur com­po­si­teur de mu­sique concrète comme de hör­spiel, plu­sieurs fois lau­réat de concours de mu­sique ex­pé­ri­men­tale, Rémy Car­ré œuvre de­puis les an­nées 80 au ser­vice de la créa­tion so­nore. Ses com­po­si­tions pour le concert acous­ma­tique ont fait l’ob­jet de com­mandes par de nom­breux centres de re­cherche et de créa­tion dont le GMEB, le GMVL, l’INA-GRM et la Muse en Cir­cuit. Col­lage, cut-up, mixage, au­tant de tech­niques d’é­cri­ture qu’il em­ploie dans sa mu­sique très ex­pres­sive, à l’i­mage de sa pièce ILS que nous écou­tons ici.

Titre : ILS
Au­teurs : Rémy Car­ré
Date : 29 août 2016
Du­rée : 9′21″
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Es­paces résonnants

Cam­pa­nas” est une ex­pres­sion uti­li­sée par les ha­bi­tants de La Go­me­ra, une des îles des Ca­na­ries, pour iden­ti­fier des es­paces na­tu­rels qui ré­sonnent (ca­nyons, ra­vins, val­lées es­car­pées et ro­cheuses) et sont uti­li­sés comme am­pli­fi­ca­teurs par les lo­cu­teurs du Sil­bo, une langue sif­flée, pour com­mu­ni­quer entre eux jusqu’à quatre ou cinq ki­lo­mètres de dis­tance. Ales­san­dro Bo­set­ti fait « par­ler » ces es­paces à tra­vers leurs qua­li­tés acous­tiques et poétiques.

Titre : Cam­pa­nas
Au­teur : Ales­san­dro Bosetti
Date : 19 juillet 2010
Du­rée : 24′09″
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C’est ven­dredi !

Ven­dre­di est le fruit d’un ate­lier ani­mé par Fé­lix Blume en juin 2016 à Arles por­tant sur le pay­sage so­nore. Après une dé­am­bu­la­tion à l’aveugle dans la ville, un ban­deau sur les yeux, qui les ame­nait à écou­ter leur en­vi­ron­ne­ment, les par­ti­ci­pants ont ar­pen­té les rues d’Arles pour col­lec­ter des sons ca­rac­té­ris­tiques de la cité oc­ci­tane : des rives du Rhône aux voies de che­min de fer, des ter­rasses en bord de ciel aux en­trailles de la crypte, le mi­cro tan­tôt em­brasse le pay­sage qui se livre à la sur­face de la ville, tan­tôt va son­der les se­crets des pierres et des fontaines.

Titre : Ven­dre­di
Au­teurs : Laure Ego­roff, Sa­cha Bol­let, Elise Dely, Laure Cointe, De­nis Cointe, sous la di­rec­tion de Fé­lix Blume
Date : 2017
Du­rée : 16′50″
Pro­duc­tion : Ate­lier Phonurgia
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L’a­ban­don d’Andromaque

L’a­ban­don d’An­dro­maque est une créa­tion d’Aline Cham­bras pour Jouis­sance / Ex­tase, un concert à thème or­ga­ni­sé par l’as­so­cia­tion Oc­tandre à Bor­deaux en no­vembre 2017. Une très belle œuvre élec­troa­cous­tique par cette jeune ar­tiste qui signe aus­si des do­cu­men­taires ou des fic­tions pour, entre autres, Arte Ra­dio et France Culture et réa­lise des ins­tal­la­tions so­nores, tra­vaille pour le théâtre, des ins­ti­tu­tions, etc.

Titre : L’a­ban­don d’Andromaque
Au­trice : Aline Cham­bras
Date : 2017
Du­rée : 4′22″
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Et souffle le vent

De la force as­sour­dis­sante d’un vent tu­mul­tueux à d’in­quié­tants si­lences, cette pièce de l’ar­tiste basque Oier Iru­re­ta­goie­na alias Tüsü­ri, ar­ti­cule une ten­sion dra­ma­tique à par­tir de ces ex­trêmes so­nores. L’ar­tiste fait ré­fé­rence à la my­tho­lo­gie basque dans la­quelle l’Ai­zeo­la, qui donne son nom à cette pièce, était une forge à vent uti­li­sée dans les temps an­ciens pour faire fondre le mi­ne­rai abon­dant dans cette par­tie du nord-est ibé­rique. Nous pou­vons presque sen­tir dans cet en­re­gis­tre­ment la terre se bri­ser sous la puis­sance de la nature.


Titre : Ai­zeo­la
Au­teur : Tüsü­ri (Oier Iruretagoiena)
Date : 2008
Du­rée : 14′11″
Pro­duc­tion : Test Tube
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En corps

Un corps qui tombe, un corps qui sue, un corps qui souffle, un corps qui souffre… ça fait quel(s) bruit(s) au juste ? L’é­nig­ma­tique Bruit-Blanc sur son au­dio­blog (avec plein de mor­ceaux de bruits in­tem­pes­tifs de­dans, mais sur­tout beau­coup de ta­lent), semble nous ap­por­ter une ré­ponse par le son lui-même.

Titre : Corps seul
Au­teur : Bruit-Blanc
Date : 28 no­vembre 2007
Du­rée : 5′22″
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Ecou­ter le territoire

En 2015, à l’in­vi­ta­tion de la Fon­da­zione Au­re­lio Pe­tro­ni, Ni­co­la Di Croce, mu­si­cien, com­po­si­teur et ar­chi­tecte basé à Ve­nise, mène une ré­si­dence ar­tis­tique à San Ci­pria­no Pi­cen­ti­no, un pe­tit vil­lage du sud de l’I­ta­lie, pen­dant la­quelle il dé­ve­loppe un pro­jet in­ti­tu­lé Lis­te­ning Clo­se­ly. L’ob­jec­tif était d’é­clai­rer le lien entre l’en­vi­ron­ne­ment so­nore et le de­gré d’en­ga­ge­ment so­cié­tal et po­li­tique des ha­bi­tants et, ce fai­sant, de sti­mu­ler la prise de conscience de l’i­den­ti­té so­nore d’un ter­ri­toire pour qu’elle puisse être consi­dé­rée dans le cadre de la po­li­tique du vil­lage. Les 8 com­po­si­tions en écoute sont le fruit d’un ren­du de cette expérience.

Titre : Lis­te­ning clo­se­ly Au­teur : Ni­co­la Di Croce 
Date : 12 jan­vier 2018
Du­rée : 46′21″
Pro­duc­tion : Sonospace
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Dé­bris

Jana Win­de­ren, ar­tiste so­nore nor­vé­gienne, mène un tra­vail de to­po­gra­phie au­dio des océans et des cre­vasses gla­ciaires. Des sons in­tenses et pro­fonds qui font la ma­tière pre­mière de ses com­po­si­tions élec­troa­cous­tiques vi­brantes. Dé­bris réunit deux œuvres ini­tia­le­ment réa­li­sées en qua­dri­pho­nies pour des ga­le­ries d’art.

Titre : Dé­bris
Au­trice : Jana Win­de­ren
Date : Juin 2012
Du­rée : 27′22″
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Le bruit de la radio

Un ex­trait de Three in­cle­ments, un al­bum (mal­heu­reu­se­ment plus dis­po­nible) de Sal­ly Ann McIn­tyre issu des tra­vaux de sa ré­si­dence sur l’île de Ka­pi­ti (Nouvelle-Zélande). Le disque re­groupe trois com­po­si­tions réa­li­sées à par­tir de dif­fé­rents postes ra­dios qui captent plu­sieurs plages de fré­quences et des sons d’un vio­lon cas­sé. Cet ex­trait, trop court, rend mal­gré tout un peu de la puis­sance de l’œuvre intégrale.

Titre : Three in­cle­ments Au­trice : Ra­dio Ce­geste (Sal­ly Ann McIntyre)
Date : 2014
Du­rée : 28’15’‘ (al­bum) / 1’51’’ (pré­sent extrait)
Pro­duc­tion : Consu­mer Waste
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La voix mobile

De­puis plus de 25 ans, Do­mi­nique Pe­tit­gand bâ­tit une œuvre sin­gu­lière et fas­ci­nante à par­tir d’en­re­gis­tre­ments de pa­roles in­times de gens qu’à tra­vers le mon­tage il dé­cons­truit, éclate et pro­jette dans l’es­pace, aus­si bien men­tal que so­nore. Dans ses com­po­si­tions, la ré­pé­ti­tion, le flot­te­ment des iden­ti­tés, des lieux et des struc­tures tem­po­relles évoquent le mou­ve­ment même de la construc­tion et de la dé­fec­tion d’une mémoire.
La voix mo­bile est une créa­tion en stu­dio réa­li­sée à par­tir d’ins­tal­la­tions so­nores de l’ar­tiste qui re­prend l’ar­ti­cu­la­tion de son écri­ture ponc­tuée par un en­tre­tien avec Irène Omé­lia­nen­ko. C’est aus­si, pour celles et ceux qui ne connaî­traient pas son tra­vail, un très bon moyen de l’approcher.
N.B. : à écou­ter au casque pour pro­fi­ter du son binaural.

Titre : La voix mo­bileAu­teur : Do­mi­nique Pe­tit­gandRéa­li­sa­trice : Na­tha­lie Salles
Date : 1er mars 2018
Du­rée : 60′
Pro­duc­tion : Ate­lier de Créa­tion Ra­dio­pho­nique / France Culture
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(in­quié­tant) Voyage en Italie

Une carte pos­tale so­nore d’I­ta­lie de Da­mien Ma­gnette qui, loin des cli­chés, nous en­traîne dans un pay­sage qui semble plus in­quié­tant qu’idyllique.

N.B. : l’ac­cès à ce son né­ces­site la pré­sence d’A­dobe Flash Player sur votre ap­pa­reil (sys­tème IOS non équi­pé par défaut).

Titre : Gree­tings from Italy
Au­teur : Da­mien Magnette
Date : Sep­tembre 2008
Du­rée : 4’12
Pro­duc­tion : Si­lence Radio
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Mu­sique
pla­ti­née

Pre­mier al­bum du pla­ti­niste eRikm, Zy­go­sis, édi­té en 1999, an­non­çait déjà tout son art de la ma­ni­pu­la­tion des disques vi­nyles – et, plus tard, des bandes et autres sup­ports so­nores. Sa tech­nique de dé­cons­truc­tion de ma­té­riaux so­nores pour créer sa propre dra­ma­tur­gie mu­si­cale est d’une ef­fi­ca­ci­té re­mar­quable. A l’­heure des tech­niques in­for­ma­tiques, il est im­pres­sion­nant de voir com­ment cet ar­tiste tra­vaille de fa­çon ar­ti­sa­nale et avec une telle dex­té­ri­té l’art du cut-up, du col­lage et du mixage. Un must.

Titre : Zy­go­sis
Au­teur : eRikm
Date : 1999
Du­rée : 38’09
Pro­duc­tion : Sonoris
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Poé­sie synthétique

Qu’advient-il du ca­rac­tère ar­tis­tique d’un poème lors­qu’il est in­ter­pré­té par des ma­chines ? C’est la ques­tion en creux dans cette ver­sion très par­ti­cu­lière de l’Ur­so­nate de Kurt Schwit­ters, poème da­daïste des an­nées 20–30, par An­dré Cor­mier et l’En­semble Or­di­na­ture. À l’ins­tar du poète al­le­mand en son temps et à sa ma­nière, l’artiste ca­na­dien, 80 ans plus tard, re­met en crise la no­tion même de poésie.

1. Ron­do al­le­gro largo

2. Scher­zo

3. Pre­to Finale
Titre : Ur­so­nateAu­teur : Kurt Schwit­ters
In­ter­pré­ta­tion : En­semble Or­di­na­ture, dir. An­dré Cormier
Date : 1922–1932 (œuvre ori­gi­nale) / 2004 (pré­sente création)
Du­rée : 18′50″”
En écoute sur UbuWeb
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Les cou­leurs de la nuit

Homme d’ins­ti­tu­tion, puis­qu’il di­ri­gea un temps le GRM, Fran­çois Bayle est aus­si, et sur­tout, un grand ac­teur de la re­cherche mu­si­cale de­puis les an­nées 60 connu pour l’in­ven­tion, dans les an­nées 70, de l’a­cous­mo­nium : un “or­chestre” d’en­ceintes acous­tiques fa­vo­ri­sant la mise en scène des sons. Les cou­leurs de la nuit est œuvre plu­tôt mé­con­nue, et pour­tant ma­jeure, du com­po­si­teur. Dans ce pay­sage so­nore aux teintes tro­pi­cales (ses ori­gines mal­gaches ?), les sons s’a­gitent dans l’es­pace tels des in­sectes tur­bu­lents. Ra­re­ment la mu­sique acous­ma­tique aura at­teint cette puis­sance d’é­vo­ca­tion par les sons.

Titre : Les cou­leurs de la nuit
Au­teur : Fran­çois Bayle
Date : 1985 (pre­mière édi­tion) / 2017 (pré­sente édition)
Du­rée : 38′
Pro­duc­tion : INA-GRM (pre­mière édi­tion) / Sub Rosa (pré­sente édition)
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Sans mer­cy

Em­ma­nuelle Gi­bel­lo dé­ve­loppe une pra­tique ar­tis­tique qui em­prunte à la fois aux arts vi­suels et à la mu­sique élec­tro­nique. Très in­fluen­cée par les nou­velles tech­no­lo­gies, elle in­vente ses propres dis­po­si­tifs mu­si­caux à par­tir de ca­mé­ras, de cap­teurs, de mi­cros mo­di­fiés, etc., avec les­quels elle ex­plore et ma­ni­pule des sources so­nores pro­ve­nant de mi­lieux na­tu­rels comme de mi­lieux ur­bains, de son quo­ti­dien comme de ses voyages. Dans ses tra­vaux, éga­le­ment très im­pré­gnés de lit­té­ra­ture, elle in­ter­roge les rap­ports entre sons, images, pay­sages so­nores et sou­ve­nirs. Dans Se­cret Mer­cy, elle dé­ve­loppe une nar­ra­tion double – à l’ins­tar du ro­man d’­Ha­ru­ki Mu­ra­ka­mi, La Fin des temps, dont elle s’ins­pire –, à par­tir de sons en­re­gis­trés sur le ter­rain en France, en Co­rée, au Ja­pon, au Laos et au Ca­na­da ain­si que les voix de di­vers protagonistes.

Titre : Se­cret Mercy
Au­trice : Em­ma­nuelle Gibello
Date : 13 avril 2013
Du­rée : 65′35″
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Pièces as­sem­blées

Sous le nom de tra­vail Ma­chi­ne­fa­briek se cache un com­po­si­teur néer­lan­dais pro­li­fique. Ses en­vi­ron­ne­ments so­nores sont riches de contrastes entre sons arides et am­biances feu­trées, sons syn­thé­tiques et sons acous­tiques, pul­sa­tions mé­ca­niques et souffles or­ga­niques. L’As­sem­blage pro­po­sé ici est une col­lec­tion de bandes-son pour des courts-métrages et de mor­ceaux édi­tés ici et là.

Titre : As­sem­blage
Au­teurs : Ma­chi­ne­fa­briek 
Date : 27 fé­vrier 2017
Du­rée : 70′41″
Pro­duc­tion : Zoharum
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Dr. Fran­ken­stein

On ne sait guère qui se cache der­rière l’é­trange acro­nyme |LNL|GCK| si ce n’est qu’il a (ça semble être un IL) une ap­proche de la mu­sique qui tient plus de la chi­rur­gie que de la com­po­si­tion ! Tel un Dr. Fran­ken­stein, il dé­cor­tique et dé­membre les corps so­nores ou les en­re­gis­tre­ments mu­si­caux dont il s’empare pour re­com­po­ser un monstre au ca­rac­tère bien trem­pé ! Le mor­ceau que nous écou­tons ici, in­ti­tu­lé 15/10/12–01/03/13, syn­thé­tise brillam­ment et fé­ro­ce­ment son art. At­ten­tion les oreilles !

Titre : 15/10/12–01/03/13
Au­teur : |LNL|GCK|
Date : 2013
Du­rée : 6’07
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Ça cloche

L’art cam­pa­naire re­vi­si­té fa­çon mu­sique élec­troa­cous­tique par Rui Cos­ta à par­tir de l’en­re­gis­tre­ment d’une com­po­si­tion pour les six cloches de l’é­glise de la ville de Man­gualde, dans le centre-nord du Por­tu­gal, in­ter­pré­tée par de jeunes scouts sur une no­ta­tion vi­suelle de Luis Cos­ta. Une plon­gée im­mer­sive en bi­nau­ral (met­tez votre casque) dans un pay­sage so­nore to­ta­le­ment envoûtant.

Titre : Cam­pa­no­lo­gias Beirãs em Mangualde
Au­teurs : Luis Cos­ta, Rui Costa
Date : Juillet 2017
Du­rée : 46’53
Pro­duc­tion : Binaural/Nodar
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Le­çon d’électro-mécanique

Ar­ti­san du son, Em­ma­nuel Mie­ville fa­çonne de­puis une tren­taine d’an­nées des œuvres qui tiennent au­tant de la mu­sique acous­ma­tique que du field re­cor­ding. Dans Elec­tric wakes, mo­to­ri­sed, les ma­chines, as­cen­seurs, néons et autres gé­né­ra­teurs de bruits mé­ca­niques ou élec­triques tonnent, cri(ss)ent, gré­sillent, geignent, vrom­bissent dans des com­po­si­tions élec­tro­mé­ca­niques saisissantes.

Titre : Elec­tric wakes, motorised
Au­teur : Em­ma­nuel Mieville
Date : 31 août 2017
Du­rée : 39’52
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