Tra­duc­tions sonores

De­puis 2010, Sé­bas­tien Roux tra­vaille sur un concept de “tra­duc­tion” qui consiste à uti­li­ser une pièce du ré­per­toire (pein­ture, mu­sique, texte) comme une par­ti­tion pour une nou­velle pièce. Nous écou­tons ici deux créa­tions réunies par France Culture dans un Ate­lier de la création.

Dans Nou­velle, d’a­près La Lé­gende de St Ju­lien l’­Hos­pi­ta­lier de Gus­tave Flau­bert, l’artiste a tra­vaillé à par­tir des phrases du texte qui dé­crivent des si­tua­tions so­nores ou qui contiennent des dia­logues pour créer des sons qu’il a en­suite agen­cés en fonc­tion de leur po­si­tion dans le texte. Un hör­spiel à l’at­mo­sphère surnaturelle.

In­evi­table Mu­sic est une tra­duc­tion so­nore des Wall dra­wings de Sol Le­witt. Les com­bi­nai­sons sé­rielles qui or­ga­nisent les formes géo­mé­triques à l’o­ri­gine des œuvres de l’artiste ont été tra­duites en consignes in­ter­pré­tées par des mu­si­ciens pour faire « en­tendre les dessins ».

Titre : Nou­velle + In­evi­table Music
Au­teur : Sé­bas­tien Roux
Date : 9 avril 2013
Du­rée : 59′
Pro­duc­tion : Ate­lier de la créa­tion / France Culture
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Temps
im­mo­bile

Em­prun­tant son titre à un poème de T. S. Eliot, At The Still Point Of The Tur­ning World, de Joa­na Gama et Luís Fer­nandes, est la ré­ponse à une com­mande du West­way Lab Fes­ti­val de la ville de Gui­marães, au Por­tu­gal, en forme de dia­logue entre l’orchestre mu­ni­ci­pal et un ins­tru­men­ta­rium élec­tro­nique. Les six pièces de cet al­bum jouent sur les qua­li­tés tim­brales de ces deux types de lu­the­ries pour les faire en­trer en ré­so­nance. Des pièces éti­rées dans le temps qui, du poème, rendent ce sen­ti­ment de temps sus­pen­du entre pas­sé, pré­sent et avenir.

Titre : At The Still Point Of The Tur­ning World
Au­teurs : Joa­na Gama, Luís Fernandes
Date : 6 avril 2018
Du­rée : 36’38’’
Pro­duc­tion : Room40
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Som­meil
pa­ra­doxal

Œuvre lau­réate du concours in­ter­na­tio­nal de créa­tion ra­dio­pho­nique Pho­nur­gia Nova 2018, dans la ca­té­go­rie art so­nore, Som­meil pa­ra­doxal est une conti­nua­tion du geste amor­cé en 2017 par l’auteur, Ju­lien Sar­ti, et des amis col­lec­tion­neurs avec le livre-disque Le disque qui parle : un ca­bi­net de cu­rio­si­tés so­nores qui ras­sem­blait des en­re­gis­tre­ments aus­si bien édu­ca­tifs que pu­bli­ci­taires, co­quins ou éso­té­riques, de pro­pa­gande ou mé­di­caux, etc. A par­tir de cette ma­tière, l’artiste a créé une hal­lu­ci­na­tion noc­turne radiophonique.

Titre : Som­meil paradoxal
Au­teur : Ju­lien Sarti
Date : 2018
Du­rée : 20’ (œuvre in­té­grale 67′)
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Pièces
ma­gné­tiques

Gui­ta­riste et mu­si­cien ex­pé­ri­men­tal, Giu­seppe Ie­la­si tra­vaille de­puis de nom­breuses an­nées dans le do­maine de la mu­sique im­pro­vi­sée. Après de nom­breuses col­la­bo­ra­tions, il s’in­té­resse, de­puis une ving­taine d’an­nées, à la per­for­mance en solo en uti­li­sant la gui­tare comme source so­nore pre­mière mais aus­si des mi­cro­phones et des dis­po­si­tifs de haut-parleurs en mul­ti­ca­nal afin de créer des ré­seaux com­plexes de dif­fu­sion en re­la­tion avec l’espace. Ici nous écou­tons 15 courtes pièces pour bande magnétique.

Titre : 15moretapes
Au­teur : Giu­seppe Ielasi
Date : 2 avril 2014
Du­rée : 21’21
Pro­duc­tion : Se­nu­fo Editions
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7 poèmes et quelques acouphènes

De­puis le dé­but des an­nées 1980, Hsia Yu, fi­gure ma­jeure de la lit­té­ra­ture taï­wa­naise contem­po­raine, ex­pé­ri­mente une poé­sie dans la­quelle elle mé­lange les langues, leurs so­no­ri­tés et leurs gram­maires, et ar­rache constam­ment les mots à leurs si­gni­fi­ca­tions pré­éta­blies pour en ré­vé­ler de nou­velles po­ten­tia­li­tés. Sa ren­contre avec Yan Jun, mu­si­cien et poète basé à Bei­jing, a don­né lieu, en 2016, à l’al­bum 7 Poems and Some Tin­ni­tus. Hsia Yu y dé­pose sa voix, dé­ta­chée de tout ef­fet et de tout af­fect, sur un en­vi­ron­ne­ment so­nore âpre et ten­du pro­duit par son aco­lyte à par­tir d’objets et d’enregistrements de ter­rain ef­fec­tués dans di­verses villes de Chine et d’Europe. Si le sens de cette poé­sie échap­pe­ra à celles et ceux d’entre nous qui ne maî­trisent pas le man­da­rin, il nous res­te­ra mal­gré tout – et ce n’est pas peu – le plai­sir de la so­no­ri­té et du mys­tère d’une langue.

Titre : 7 Poems and Some Tinnitus
Au­teurs : Hsia Yu, Yan Jun
Date : 14 mars 2016
Du­rée : 44’38’’
Pro­duc­tion : Sub Jam
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Avec ce qui reste

He­le­na Gough, com­po­si­trice d’o­ri­gine an­glaise, tra­vaille à par­tir de la cap­ta­tion et de la ma­ni­pu­la­tion de ma­té­riaux so­nores is­sus du monde réel dont elle ex­plore les pro­prié­tés abs­traites. Dans With what re­main, son pre­mier al­bum, paru sur le la­bel En­tr’acte, les corps so­nores s’étirent, s’effritent, coulent, gra­nulent et s’agglomèrent pour for­mer une ma­tière mu­si­cale com­po­site et intrigante.

Titre : With what remain
Au­trice : He­le­na Gough
Date : 2007
Du­rée : 54′05″
Pro­duc­tion : Entr’acte
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Nous par­tîmes 500…

RR­Re­cords a été, au dé­but des an­nées 1980, le pre­mier la­bel amé­ri­cain à pu­blier spé­ci­fi­que­ment de la mu­sique brui­tiste. De­puis, ses ex­pé­ri­men­ta­tions touchent au­tant à la mu­sique elle-même qu’aux sup­ports sur les­quels elle est fixée. 500 Lo­cked Grooves est un vi­nyle qui aligne, sur ses deux faces, 500 sillons fer­més conte­nant cha­cun une boucle mu­si­cale d’en­vi­ron 2 se­condes. Des sons pro­duits par 500 groupes ou ar­tistes, donc, par­mi les plus an­ti­con­for­mistes de la pla­nète ; de Dis­sec­ting Table à So­nic Youth, en pas­sant par Aube, Ter­ry Ri­ley, Mar­cus Schmi­ck­ler, etc. Le cha­lenge pour l’auditeur sera d’arriver à ba­la­der le sa­phir de sa pla­tine sur toutes les plages du disque sans en sau­ter une ! Nous n’aurons pas cette peine grâce aux fi­chiers nu­mé­ri­sés par un fan qui a ten­té l’expérience (mer­ci à lui !) et que le site ubuweb.com a mis en ligne.


Boucles de 1 à 15, 1′29″


Boucles de 16 à 250, 12′27″


Boucles de 251 à 376, 8′32″


Boucles de 376 à 500, 7′41″

Titre : 500 Lo­cked Grooves
Au­teurs : di­vers
Date : 1998
Du­rée : 29′29″
Pro­duc­tion : RRRecords
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Mar­ker du souvenir

Dots Per Image (ici la pre­mière par­tie), est un tra­vail de l’ar­tiste plu­ri­dis­ci­pli­naire Rai­nier Le­ri­co­lais à par­tir de la ques­tion de la mé­moire. Une mise en re­la­tion entre celle qu’il en­tre­tient avec l’œuvre du ci­néaste Chris Mar­ker – avec pour point de dé­part son livre Le Dé­pays, paru en 1982 – et celle de ses nom­breux voyages au Ja­pon. Ac­com­pa­gné par les voix (fran­çaise) d’Etienne San­drin et (ja­po­naise) de Lili Kim, ain­si que d’amis mu­si­ciens (Pierre-Yves Macé, Si­mon Fi­sher Tur­ner, Da­niel Pa­beuf, Da­vid San­son, Geof­froy Mon­tel), ci­néastes (Da­niel­la Mar­xer) ou plas­ti­ciens (Mi­chel Au­bry), l’artiste nous en­traîne dans une belle di­va­ga­tion mu­si­cale et poétique.

Titre : Dots Per Image — Part 1
Au­teur : Rai­nier Lericolais
Date : 18 no­vembre 2013
Du­rée : 8′19″
Pro­duc­tion : Brocoli
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Amour in­con­di­tion­nel

Mu­si­cien et poète basé à Pé­kin, Yan Jun tra­vaille à par­tir d’enregistrements de ter­rain, de sons élec­tro­niques, de la voix, etc. Un­con­di­tio­nal Love est ca­rac­té­ris­tique de ses re­cherches au­tour des ef­fets psycho-acoustiques pro­duits par la to­na­li­té et la hau­teur des sons. Dans les deux com­po­si­tions de cet al­bum, il joue avec les li­mites de l’audible et de nos ca­pa­ci­tés au­di­tives. Tan­tôt les sons s’affirment en ve­nant ef­fron­té­ment sif­fler des fré­quences stri­dentes à nos oreilles ou en tra­ver­sant notre corps d’ondes abys­sales, tan­tôt ils se cachent, des­cen­dant dans les infra-graves ou se per­chant dans les ul­tra­sons, nous obli­geant alors à tendre l’o­reille pour sai­sir les plus minces in­dices sonores.

Titre : Un­con­di­tio­nal Love
Au­teur : Yan Jun
Date : Juin 2018
Du­rée : 51′12″
Pro­duc­tion : Room40
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Bande à part

A l’invitation du la­bel Map­pa, spé­cia­li­sé dans l’édition de cas­settes, l’artiste so­nore bri­tan­nique Si­mon Whe­tham a com­po­sé six titres pour et à par­tir de ce sup­port. Tra­vaillant par bou­clage, frot­te­ment, ro­ta­tion, al­té­ra­tion de la bande, il joue aus­si bien sur les pos­si­bi­li­tés mé­ca­niques que ma­gné­tiques de ce sup­port, uti­li­sant les ar­te­facts so­nores ré­sul­tant de ses ma­ni­pu­la­tions comme le ma­té­riau sen­sible de son travail.

Titre : Open and Clo­sed Circles 
Au­teur : Si­mon Whetham
Date : 28 mars 2018
Du­rée : 39′56″
Pro­duc­tion : Mappa
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An­tho­zoa

Avec cette com­po­si­tion, l’artiste aus­tra­lien Da­niel Blin­khorn a vou­lu re­trans­crire en sen­sa­tions so­nores ce que lui ins­pirent les struc­tures den­te­lées et com­plexes des ré­cifs co­ral­liens. A par­tir de deux sources au­dio, celle d’un pia­no pré­pa­ré et celle d’enregistrements de co­raux, il crée une ma­tière mu­si­cale pleine d’aspérités gra­nu­leuses et tranchantes.

Titre : An­tho­zoa 
Au­teur : Da­niel Blinkhorn
Date : 2015
Du­rée : 11′32″
Pro­duc­tion : NFSA
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Ri­tua­li­té rationnelle

Dia­tribe, duo ge­ne­vois com­po­sé de l’expérimentateur so­nore D’in­cise et du per­cus­sion­niste Cy­ril Bon­di, ex­plore le concept dit de ri­tua­li­té ra­tion­nelle. Une mu­sique ré­pé­ti­tive à base d’instruments per­cus­sifs, et aux ac­cents ri­tuels donc, qui se dé­ploie dans la du­rée d’un temps in­tros­pec­tif, en ar­ti­cu­lant de sub­tiles va­ria­tions, et nous em­porte avec elle dans une mé­di­ta­tion… rationnelle.

Titre : Sis­tere
Au­teur : Dia­tribe
Date : 15 mars 2017
Du­rée : 46′28″
Pro­duc­tion : Mappa
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Lis­bon Story

Nous re­trou­vons dans nos pages Mark Ver­non, ici avec le pre­mier vo­lume de sa sé­rie Au­dio Ar­chaeo­lo­gy consa­crée à l’ex­plo­ra­tion d’une ville à tra­vers sa mé­moire so­nore. Dans ce vo­let dé­dié à Lis­bonne, l’auteur com­bine des sons d’aujourd’hui, at­tra­pés au vol dans la ville, et des en­re­gis­tre­ments d’hier fixés sur des bandes ma­gné­tiques qu’il s’est pro­cu­rées sur des mar­chés aux puces lis­boètes : des ins­tan­ta­nés au­dio d’inconnus – une per­sonne qui at­tend une voi­ture à l’aéroport, un en­fant qui chante, une mu­sique pri­sée, un mes­sage té­lé­pho­nique, des tests de voix avec un ma­gné­to­phone, etc. – qui agissent comme la mé­moire sub­jec­tive et sen­sible d’une ville. L’artiste ca­na­dien ar­ti­cule ain­si sons du pas­sé ou du pré­sent, in­times ou pu­blics, proches ou loin­tains, graves ou lu­diques pour don­ner forme à une œuvre qui se ré­vèle d’une étrange fa­mi­lia­ri­té, comme s’il s’agissait de notre propre al­bum de fa­mille audio.

Titre : Lend an ear, leave a word — Au­dio Ar­chaeo­lo­gy se­ries Vol​.​1: Lisbon
Au­teur : Mark Ver­non
Date : 9 jan­vier 2016
Du­rée : 41′13″
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Quel too­pet !

Mu­si­cien, cu­ra­teur, cri­tique et écri­vain an­glais, Da­vid Toop ap­proche la mu­sique par tous les biais. Son tra­vail s’inscrit dans une tra­di­tion de l’expérimentation, aus­si bien des formes d’écriture (élec­tro­nique, élec­troa­cous­tique…) que des sup­ports de tra­vail (CD, spec­tacles, ex­po­si­tions, films…) ain­si que des pra­tiques col­la­bo­ra­tives, avec d’autres mu­si­ciens (Brian Eno, John Zorn, Jon Has­sell, De­rek Bai­ley, Evan Par­ker, etc.), des au­teurs (Jeff Noon…), réa­li­sa­teurs (Jae-Eun Choi…), dan­seurs (Mit­su­ta­ka Ishii…), plas­ti­ciens (John La­tham), etc. L’album que nous écou­tons ici, paru chez Room40, est im­pré­gné des di­verses in­fluences mu­si­cales et cultu­relles du com­po­si­teur : entre Oc­ci­dent et Extrême-Orient, na­ture et ci­vi­li­sa­tion, ins­tru­ments et ob­jets, âpre­té et sérénité…

Titre : En­ti­ties Iner­tias Faint Beings
Au­teur : Da­vid Toop
Date : 24 juin 2016
Du­rée : 36′42″
Pro­duc­tion : Room40
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Gre­nouilles de Taïwan

Ar­tiste so­nore fran­çais vi­vant à Taï­wan, Yan­nick Dau­by ex­plore cette île avec ses mi­cros et son en­re­gis­treur de­puis une quin­zaine d’années, s’in­té­res­sant par­ti­cu­liè­re­ment aux formes de vie non-humaines : leurs ha­bi­tats, leurs re­la­tions avec les cultures hu­maines… Fas­ci­né par le chant des gre­nouilles, il a en­tre­pris d’en­re­gis­trer cha­cune des trente-deux es­pèces pré­sentes sur l’île. Dans cette pièce réa­li­sée pour Arte Ra­dio, il pro­pose une ba­lade de mare en mare en croi­sant les chants des batraciens.

Titre : Gre­nouilles de Taïwan
Au­teur : Yan­nick Dauby
Date : 6 avril 2009
Du­rée : 9′03″
Pro­duc­tion : Arte Radio
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Les Pas­sa­gers

Les Pas­sa­gers est une com­po­si­tion d’Emi­lie Mous­set – pre­neuse de son, créa­trice so­nore et dra­ma­turge – ar­ti­cu­lée au­tour de la no­tion de pas­sage, avec en toile de fond la pré­sence ob­sé­dante des camps de la mort. Elle est un hom­mage à un res­capé des camps d’Auschwitz, An­dré Ber­ko­ver, qui conti­nue à té­moi­gner, et avec le­quel l’ar­tiste a ef­fec­tué plu­sieurs voyages en Po­logne. Cette pièce acous­ma­tique a été réa­li­sée avec des prises de sons ef­fec­tuées à Tou­louse, en Po­logne et en Roumanie.

Titre : Les Pas­sa­gers
Au­trice : Emi­lie Mousset
Date : 2014
Du­rée : 8′43″
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Ob­jets trouvés

Se­bas­tia­no Car­ghi­ni est un mu­si­cien dont la re­cherche ar­tis­tique est axée sur l’u­ti­li­sa­tion de syn­thé­ti­seurs mo­du­laires et d’ob­jets en tout genre. Dans TPESO, vi­nyle édi­té par le la­bel Kohl­haas, le com­po­si­teur té­les­cope ou en­che­vêtre des sons d’ob­jets trou­vés, d’un mo­teur à cou­rant conti­nu, d’un trans­duc­teur, d’un bal­lon, de fils mé­tal­liques, d’un ven­ti­la­teur, de cym­bales, etc., dans un fin tra­vail de col­lage qui ap­porte une sen­sa­tion de vé­lo­ci­té et de mouvement.

Titre : TPESO
Au­teur : Se­bas­tia­no Carghini
Date : 10 no­vembre 2017
Du­rée : 14′44″
Pro­duc­tion : Kohlhaas
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Ça gèle !

Com­po­si­teur mul­ti­mé­dia al­le­mand, Flo­rian Hart­lieb pro­pose avec Zers­plit­tert, pièce écrite pour le concours in­ter­na­tio­nal d’art ra­dio­pho­nique 60 Se­condes Ra­dio, un tra­vail sur la trans­for­ma­tion de la ma­tière, en l’oc­cur­rence de l’eau en glace et vice et ver­sa, et du son qui, sui­vant le mou­ve­ment de la ma­tière, change lui aus­si constam­ment d’é­tat, al­ter­nant entre abs­trac­tion et réalisme.

Titre : Zers­pilt­tert
Au­teur : Flo­rian Hartlieb
Date : 15 mai 2018
Du­rée : 60′
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Que de bruits

Pour fê­ter le pas­sage à l’é­té, nous met­tons en ligne l’an­tho­lo­gie de la mu­sique élec­tro­nique et brui­tiste en 7 vo­lumes édi­tée par l’ex­cel­len­tis­sime la­bel belge Sub Rosa qui, de­puis la fin des an­nées 80, fait un re­mar­quable tra­vail d’ex­plo­ra­tion des mu­siques avant-gardistes, mar­gi­nales, in­clas­sables – de l’Occident au pays du Soleil-Levant –, en même temps qu’il par­court les cultures tra­di­tion­nelles du monde par l’é­di­tion d’ar­chives so­nores d’une grande ri­chesse. L’an­tho­lo­gie pré­sen­tée ici per­met de (re)découvrir des œuvres, qui, du dé­but du siècle der­nier à au­jourd’­hui, ont fait l’­his­toire des mu­siques élec­tro­niques et expérimentales.

Titre : An An­tho­lo­gy Of Noise And Elec­tro­nic Mu­sic #1 à #7
Au­teurs : Di­vers
Dates : 2002 à 2013
Du­rées : Variables
Pro­duc­tion : Sub Rosa
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Fal­lait pas appeler !

L’é­quipe de SilenceRadio.org a fixé un rendez-vous té­lé­pho­nique à Charles Pen­ne­quin pour en­re­gis­trer une pas­tille so­nore. Mal­heu­reu­se­ment, il ne dé­croche pas. Le ré­pon­deur s’enclenche…
Chez Charles Pen­ne­quin la poé­sie n’est dé­fi­ni­ti­ve­ment pas une af­faire de jo­lis mots, de bons mots, mais bien celle d’une dé­cons­truc­tion du lan­gage pour, au-delà du sens, cher­cher la vi­bra­tion poé­tique dans la tri­via­li­té de la langue.

N.B. : l’accès à ce son né­ces­site la pré­sence d’Adobe Flash Player sur votre ap­pa­reil (sys­tème IOS non équi­pé par défaut).

Titre : Je suis pas là
Au­teur : Charles Pen­ne­quin
Date : Sep­tembre 2006
Du­rée : 5′37″
Pro­duc­tion : Si­lence Radio
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