Es­paces résonnants

Cam­pa­nas” est une ex­pres­sion uti­li­sée par les ha­bi­tants de La Go­me­ra, une des îles des Ca­na­ries, pour iden­ti­fier des es­paces na­tu­rels qui ré­sonnent (ca­nyons, ra­vins, val­lées es­car­pées et ro­cheuses) et sont uti­li­sés comme am­pli­fi­ca­teurs par les lo­cu­teurs du Sil­bo, une langue sif­flée, pour com­mu­ni­quer entre eux jusqu’à quatre ou cinq ki­lo­mètres de dis­tance. Ales­san­dro Bo­set­ti fait « par­ler » ces es­paces à tra­vers leurs qua­li­tés acous­tiques et poétiques.

Titre : Cam­pa­nas
Au­teur : Ales­san­dro Bosetti
Date : 19 juillet 2010
Du­rée : 24′09″
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C’est ven­dredi !

Ven­dre­di est le fruit d’un ate­lier ani­mé par Fé­lix Blume en juin 2016 à Arles por­tant sur le pay­sage so­nore. Après une dé­am­bu­la­tion à l’aveugle dans la ville, un ban­deau sur les yeux, qui les ame­nait à écou­ter leur en­vi­ron­ne­ment, les par­ti­ci­pants ont ar­pen­té les rues d’Arles pour col­lec­ter des sons ca­rac­té­ris­tiques de la cité oc­ci­tane : des rives du Rhône aux voies de che­min de fer, des ter­rasses en bord de ciel aux en­trailles de la crypte, le mi­cro tan­tôt em­brasse le pay­sage qui se livre à la sur­face de la ville, tan­tôt va son­der les se­crets des pierres et des fontaines.

Titre : Ven­dre­di
Au­teurs : Laure Ego­roff, Sa­cha Bol­let, Elise Dely, Laure Cointe, De­nis Cointe, sous la di­rec­tion de Fé­lix Blume
Date : 2017
Du­rée : 16′50″
Pro­duc­tion : Ate­lier Phonurgia
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His­toire cochonne

Une his­toire co­chonne par Ir­vic D’O­li­vier, mais… vrai­ment pas très sexy ! Une cap­sule so­nore de Si­lence Radio.

N.B. : l’accès à ce son né­ces­site la pré­sence d’Adobe Flash Player sur votre ap­pa­reil (sys­tème IOS non équi­pé par défaut).

Titre : His­toire cochonne
Au­teur : Ir­vic D’Olivier
Date : Mars 2006
Du­rée : 3’03
Pro­duc­tion : Si­lence Radio
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Et souffle le vent

De la force as­sour­dis­sante d’un vent tu­mul­tueux à d’in­quié­tants si­lences, cette pièce de l’ar­tiste basque Oier Iru­re­ta­goie­na alias Tüsü­ri, ar­ti­cule une ten­sion dra­ma­tique à par­tir de ces ex­trêmes so­nores. L’ar­tiste fait ré­fé­rence à la my­tho­lo­gie basque dans la­quelle l’Ai­zeo­la, qui donne son nom à cette pièce, était une forge à vent uti­li­sée dans les temps an­ciens pour faire fondre le mi­ne­rai abon­dant dans cette par­tie du nord-est ibé­rique. Nous pou­vons presque sen­tir dans cet en­re­gis­tre­ment la terre se bri­ser sous la puis­sance de la nature.


Titre : Ai­zeo­la
Au­teur : Tüsü­ri (Oier Iruretagoiena)
Date : 2008
Du­rée : 14′11″
Pro­duc­tion : Test Tube
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En corps

Un corps qui tombe, un corps qui sue, un corps qui souffle, un corps qui souffre… ça fait quel(s) bruit(s) au juste ? L’é­nig­ma­tique Bruit-Blanc sur son au­dio­blog (avec plein de mor­ceaux de bruits in­tem­pes­tifs de­dans, mais sur­tout beau­coup de ta­lent), semble nous ap­por­ter une ré­ponse par le son lui-même.

Titre : Corps seul
Au­teur : Bruit-Blanc
Date : 28 no­vembre 2007
Du­rée : 5′22″
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En­joy the silence

Après avoir réuni une col­lec­tion de “si­lences” ré­col­tés en Alas­ka, Da­niel Ca­peille, pre­neur de son et concep­teur so­nore, in­ter­roge la dé­fi­ni­tion de cette ma­tière dis­crète, et de plus en plus rare, dans Le Si­lence sur un fil, une créa­tion qui tient au­tant du do­cu­men­taire que du pay­sage so­nore. Nous vous in­vi­tons à l’é­cou­ter au casque pour per­ce­voir les sons les plus té­nus. Une réa­li­sa­tion lau­réate du prix Pho­nur­gia Nova 2017 dans la ca­té­go­rie Pay­sage sonore.

Titre : Le Si­lence sur un fil
Au­teur : Da­niel Capeille
Date : 2017
Du­rée : 43′
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Ecou­ter le territoire

En 2015, à l’in­vi­ta­tion de la Fon­da­zione Au­re­lio Pe­tro­ni, Ni­co­la Di Croce, mu­si­cien, com­po­si­teur et ar­chi­tecte basé à Ve­nise, mène une ré­si­dence ar­tis­tique à San Ci­pria­no Pi­cen­ti­no, un pe­tit vil­lage du sud de l’I­ta­lie, pen­dant la­quelle il dé­ve­loppe un pro­jet in­ti­tu­lé Lis­te­ning Clo­se­ly. L’ob­jec­tif était d’é­clai­rer le lien entre l’en­vi­ron­ne­ment so­nore et le de­gré d’en­ga­ge­ment so­cié­tal et po­li­tique des ha­bi­tants et, ce fai­sant, de sti­mu­ler la prise de conscience de l’i­den­ti­té so­nore d’un ter­ri­toire pour qu’elle puisse être consi­dé­rée dans le cadre de la po­li­tique du vil­lage. Les 8 com­po­si­tions en écoute sont le fruit d’un ren­du de cette expérience.

Titre : Lis­te­ning clo­se­ly Au­teur : Ni­co­la Di Croce 
Date : 12 jan­vier 2018
Du­rée : 46′21″
Pro­duc­tion : Sonospace
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Les arai­gnées aus­si s’aiment…

Oui, bien sûr, les arai­gnées s’aiment aus­si ! Et dans la fa­mille des ly­coses, quand les mâles sont gor­gés de dé­sir sexuel, ils émettent des si­gnaux so­nores en tam­bou­ri­nant les feuilles afin d’at­ti­rer à eux les fe­melles. Ce son sur­pre­nant c’est Marc Nam­blard qui nous le dé­crit dans sa chro­nique “son de sai­son” pour les Car­nets de la re­vue Syn­tone (n°09 Prin­temps 2017) et qui l’illustre par cet en­re­gis­tre­ment dis­po­nible en ligne.
Nous vous in­vi­tons d’ailleurs à écou­ter tous les (in­croyables) sons de la sé­rie ici.

Titre : Les arai­gnées aus­si s’aiment…Au­teur : Marc Nam­blard
Date : 2017
Du­rée : 1′55″
Pro­duc­tion : Syntone
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Dé­bris

Jana Win­de­ren, ar­tiste so­nore nor­vé­gienne, mène un tra­vail de to­po­gra­phie au­dio des océans et des cre­vasses gla­ciaires. Des sons in­tenses et pro­fonds qui font la ma­tière pre­mière de ses com­po­si­tions élec­troa­cous­tiques vi­brantes. Dé­bris réunit deux œuvres ini­tia­le­ment réa­li­sées en qua­dri­pho­nies pour des ga­le­ries d’art.

Titre : Dé­bris
Au­trice : Jana Win­de­ren
Date : Juin 2012
Du­rée : 27′22″
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Al­bu­fe­ra

Al­bu­fe­ra est une com­po­si­tion de l’ar­tiste es­pa­gnol Edu Co­melles qui mé­lange des prises de sons ef­fec­tuées dans le parc na­tu­rel d’Al­bu­fe­ra, dans la ré­gion de Va­len­cia, et des nappes syn­thé­tiques. Une plage mu­si­cale dé­li­cate et hyp­no­tique qui évo­lue tout en dou­ceur dans une as­cen­sion so­nore qui, pe­tit à pe­tit, nous trans­porte dans une contrée fantasmagorique.

Titre : Al­bu­fe­ra
Au­teur : Edu Co­melles
Date : 21 jan­vier 2012
Du­rée : 22′56″
Pro­duc­tion : 48laws.org
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12 000 abeilles…
ça fout le bourdon !

Le com­po­si­teur amé­ri­cain Ri­chard De­vine nous met la tête – ou du moins les oreilles – dans un es­saim d’a­beilles… de 12 000 abeilles ! Api­phobes éloignez-vous de ce son !

Titre : Multi-channel field re­cor­ding of 12,000 bees at Bu­ckeye Creek Farm
Au­trice : Ri­chard Devine
Date : 2013
Du­rée : 3′08″
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(in­quié­tant) Voyage en Italie

Une carte pos­tale so­nore d’I­ta­lie de Da­mien Ma­gnette qui, loin des cli­chés, nous en­traîne dans un pay­sage qui semble plus in­quié­tant qu’idyllique.

N.B. : l’ac­cès à ce son né­ces­site la pré­sence d’A­dobe Flash Player sur votre ap­pa­reil (sys­tème IOS non équi­pé par défaut).

Titre : Gree­tings from Italy
Au­teur : Da­mien Magnette
Date : Sep­tembre 2008
Du­rée : 4’12
Pro­duc­tion : Si­lence Radio
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Sans mer­cy

Em­ma­nuelle Gi­bel­lo dé­ve­loppe une pra­tique ar­tis­tique qui em­prunte à la fois aux arts vi­suels et à la mu­sique élec­tro­nique. Très in­fluen­cée par les nou­velles tech­no­lo­gies, elle in­vente ses propres dis­po­si­tifs mu­si­caux à par­tir de ca­mé­ras, de cap­teurs, de mi­cros mo­di­fiés, etc., avec les­quels elle ex­plore et ma­ni­pule des sources so­nores pro­ve­nant de mi­lieux na­tu­rels comme de mi­lieux ur­bains, de son quo­ti­dien comme de ses voyages. Dans ses tra­vaux, éga­le­ment très im­pré­gnés de lit­té­ra­ture, elle in­ter­roge les rap­ports entre sons, images, pay­sages so­nores et sou­ve­nirs. Dans Se­cret Mer­cy, elle dé­ve­loppe une nar­ra­tion double – à l’ins­tar du ro­man d’­Ha­ru­ki Mu­ra­ka­mi, La Fin des temps, dont elle s’ins­pire –, à par­tir de sons en­re­gis­trés sur le ter­rain en France, en Co­rée, au Ja­pon, au Laos et au Ca­na­da ain­si que les voix de di­vers protagonistes.

Titre : Se­cret Mercy
Au­trice : Em­ma­nuelle Gibello
Date : 13 avril 2013
Du­rée : 65′35″
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Hong-Kong star

Carte pos­tale ra­dio­pho­nique de Hong-Kong par Jé­rôme GameHK Live ! dresse un por­trait vir­tuel de la ville-État et voyage dans sa ma­tière so­nore, réelle comme fan­tas­mée. L’auteur-narrateur cir­cule sans fron­tières entre l’u­ni­vers du ci­né­ma asia­tique et ce­lui, pro­saïque, de Hong-Kong au­jourd’­hui. Un poème so­nore dans le­quel les bruits, les voix et les hu­meurs de la ville et des films se donnent la réplique.

Titre : HK Live !
Au­teur : Jé­rôme Game
Date : 14 août 2012
Du­rée : 59′
Pro­duc­tion : France Culture/Institut Français/Missions Stendhal
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Pièces as­sem­blées

Sous le nom de tra­vail Ma­chi­ne­fa­briek se cache un com­po­si­teur néer­lan­dais pro­li­fique. Ses en­vi­ron­ne­ments so­nores sont riches de contrastes entre sons arides et am­biances feu­trées, sons syn­thé­tiques et sons acous­tiques, pul­sa­tions mé­ca­niques et souffles or­ga­niques. L’As­sem­blage pro­po­sé ici est une col­lec­tion de bandes-son pour des courts-métrages et de mor­ceaux édi­tés ici et là.

Titre : As­sem­blage
Au­teurs : Ma­chi­ne­fa­briek 
Date : 27 fé­vrier 2017
Du­rée : 70′41″
Pro­duc­tion : Zoharum
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Ça cloche

L’art cam­pa­naire re­vi­si­té fa­çon mu­sique élec­troa­cous­tique par Rui Cos­ta à par­tir de l’en­re­gis­tre­ment d’une com­po­si­tion pour les six cloches de l’é­glise de la ville de Man­gualde, dans le centre-nord du Por­tu­gal, in­ter­pré­tée par de jeunes scouts sur une no­ta­tion vi­suelle de Luis Cos­ta. Une plon­gée im­mer­sive en bi­nau­ral (met­tez votre casque) dans un pay­sage so­nore to­ta­le­ment envoûtant.

Titre : Cam­pa­no­lo­gias Beirãs em Mangualde
Au­teurs : Luis Cos­ta, Rui Costa
Date : Juillet 2017
Du­rée : 46’53
Pro­duc­tion : Binaural/Nodar
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Le­çon d’électro-mécanique

Ar­ti­san du son, Em­ma­nuel Mie­ville fa­çonne de­puis une tren­taine d’an­nées des œuvres qui tiennent au­tant de la mu­sique acous­ma­tique que du field re­cor­ding. Dans Elec­tric wakes, mo­to­ri­sed, les ma­chines, as­cen­seurs, néons et autres gé­né­ra­teurs de bruits mé­ca­niques ou élec­triques tonnent, cri(ss)ent, gré­sillent, geignent, vrom­bissent dans des com­po­si­tions élec­tro­mé­ca­niques saisissantes.

Titre : Elec­tric wakes, motorised
Au­teur : Em­ma­nuel Mieville
Date : 31 août 2017
Du­rée : 39’52
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Por­trait d’un glacier

Por­trait d’un gla­cier (Alpes — 2173 m) est une com­po­si­tion de mu­sique concrète de Lio­nel Mar­chet­ti à par­tir d’en­re­gis­tre­ments qu’il a ef­fec­tués avec Bru­no Roche sur les sites du Gla­cier de Tré-La-Tête (Mas­sif du Mont-blanc) et des Alpes en­vi­ron­nantes. Cette œuvre nous en­traîne dans un pay­sage op­pres­sant où le si­lence co­ton­neux de la mon­tagne semble ava­ler tous les bruits émis par ses vi­si­teurs – bruis­se­ments, cra­que­ments, pas, souffles, voix… – jusqu’aux hommes eux-mêmes.

Titre : Por­trait d’un gla­cier (Alpes — 2173 m)
Au­teur : Lio­nel Marchetti
Date : 2000
Du­rée : 28’53
Pro­duc­tion : INA — GRM
Edi­tions : Ground Fault Re­cor­dings (2001) / Mo­no­ty­pe­Rec (2010)
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C’est le weekend !

Wo­che­nende (Wee­kend en al­le­mand) est un “film aveugle” que le réa­li­sa­teur de ci­né­ma abs­trait Wal­ter Rutt­mann réa­li­sa en 1930 en ré­ac­tion à l’usage re­don­dant du son dans le ci­né­ma par­lant. Cette pièce est fon­da­trice de l’es­thé­tique du Hör­spiel qui se veut comme un “jeu pour l’o­reille”. Wo­che­nende re­flète la tran­si­tion d’une jour­née de tra­vail (bruits de ma­chines, va­carme de la rue, am­biance de bu­reau…) au di­manche fé­rié (messe, na­ture, fa­mille, fan­fare…) et la las­si­tude de re­tour­ner au tra­vail le len­de­main. Si seuls les ger­ma­no­phones com­pren­dront les quelques par­ties de texte qui ponc­tuent la pièce, elle res­te­ra ac­ces­sible à toutes et tous grâce à la clar­té de son écriture.

Titre : Wo­che­nende
Au­teur : Wal­ter Ruttmann
Date : 1930
Du­rée : 11’21
Edi­té par le la­bel fran­çais Me­tam­kine en 1994 dans sa col­lec­tion Ci­né­ma pour l’o­reille.
En écoute sur radioartnet.bandcamp.com
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Afri­can Feedback

Afri­can Feed­back est le ré­sul­tat d’une ex­pé­rience ar­tis­tique re­la­tion­nelle qu’A­les­san­dro Bo­set­ti mena en Afrique de l’Ouest. Jouant de la mu­sique de di­vers com­po­si­teurs ex­pé­ri­men­taux et d’avant-garde oc­ci­den­taux à des ha­bi­tants ren­con­trés dans les vil­lages, l’ar­tiste en­re­gistre leurs ré­ponses, leur de­man­dant ce qu’ils en­tendent et com­ment ils se rap­portent à la mu­sique et aux sons. A par­tir de ces voix en­re­gis­trées, il com­pose une œuvre qui est au­tant une ré­flexion sur la ques­tion de la culture comme filtre dans notre per­cep­tion du monde qu’un acte poé­tique dans le­quel la langue dé­ploie sa mu­si­ca­li­té propre.

Titre : Afri­can Feedback
Au­teur : Ales­san­dro Bosetti
Date : 2006
Du­rée : 45’46
Pro­duc­tion : Er­rant Bo­dies Press
En écoute sur radioartnet.bandcamp.com
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